Bilan d’infertilité

Suite à 12 mois (6 mois après 35 ans) de rapports sexuels réguliers et sans contraception, une absence de grossesse spontanée indique de consulter un spécialiste. Plusieurs examens complémentaires permettent d’explorer cette difficulté de concevoir un enfant.

Les différentes étapes du bilan vous seront communiquées par le Dr Krief durant votre première consultation pour infertilité.

Un interrogatoire exhaustif complété par un examen clinique orientent votre praticien vers la recherche de certaines pathologies.

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L’échographie pelvienne est une technique d’imagerie médicale qui permet de visualiser les organes reproducteurs féminins (utérus, ovaires, vessie) et masculins (vessie, prostate, vésicules séminales). Cet examen détecte d’éventuelles anomalies ou obstructions qui pourraient contribuer aux difficultés de conception.

Le bilan hormonal effectué entre J2 et J4 du cycle a pour but d’explorer la fonction endocrinienne féminine, notamment l’axe gonadotrope, et à évaluer la réserve ovarienne de la patiente. Il inclut des dosages de la FSH (hormone folliculo-stimulante), LH (hormone lutéinisante), la TSH ( hormone de la thyroïde), l’oestradiol ou la prolactine.

L’hystérosalpingographie est un examen d’imagerie médicale indiqué lors du bilan d’infertilité pour évaluer la cavité utérine et les trompes de Fallope. Il permet de détecter d’éventuelles anomalies utérines, telles que les obstructions tubaires d’une ou des deux trompes de Fallope.

Le spermogramme est une analyse du sperme effectuée dans le cadre du bilan d’infertilité masculine. Cet examen évalue la qualité du sperme en examinant des caractéristiques macroscopiques telles que la viscosité, le volume, et le pH du sperme, ainsi que des caractéristiques microscopiques telles que la mobilité, la concentration et la morphologie des spermatozoïdes.

Lors d’un bilan de fertilité, des examens de première intention sont initialement prescrits. En fonction des résultats de ces examens initiaux, des examens supplémentaires peuvent être indiqués, tels que des tests génétiques, une cœlioscopie, une hystéroscopie, une analyse de la biochimie du sperme ou d’autres examens de seconde intention.

Présentation
Bilan
Hystérosalpingographie
Spermogramme
Examens

Echographie pelvienne

L’échographie pelvienne est le premier examen indiqué dans le cadre d’un bilan d’infertilité: il permet de visualiser l’utérus (recherche de fibromes, malformations), les trompes et les ovaires (kystes, SOPK)

Réalisée en première partie du cycle, elle recherche et fait le compte des follicules antraux, marqueurs de la réserve ovarienne.

Les résultats de l’échographie pelvienne peuvent orienter vers une éventuelle réponse à un traitement par stimulation ovarienne. Il s’agit d’un examen simple et n’ayant aucune contre-indication.

Bilan hormonal début de cycle

Entre le 2ème et le 4ème jour du cycle, le bilan hormonal permet d’évaluer la réserve ovarienne et d’orienter le traitement:

Dosage de la FSH et de la LH plasmatiques
Estradiolémie
Hormone anti-müllérienne (AMH) : avec le décompte des follicules antraux, il s’agit des marqueurs qui renseignent le mieux sur la réserve ovarienne.

Les résultats du bilan hormonal doivent être interprétés en fonction du contexte recueilli durant la première consultation: âge de la femme, antécédants gynécologiques et médico-chirurgicaux, hygiène de vie etc.

Cet examen nécessite une simple prise de sang.

Hystérosalpingographie

Une hystérosalpingographie est un examen radiologique qui explore de manière précise l’utérus et les trompes. Cet examen nécessite une injection de produit de contraste, d’où la nécessité d’éliminer d’éventuelles contre-indications.

Réalisée en première partie du cycle, l’hystérosalpingographie apprécie la perméabilité des trompes et recherche des pathologies utérines susceptibles de causer une infertilité.

Spermogramme

Le spermogramme est indispensable dans l’exploration de la fertilité masculine. Il est souvent le seul examen nécessaire pour identifier les anomalies pouvant être responsables d’une infertilité. L’étude des spermatozoïdes consiste à rechercher des anomalies de numération, de morphologie ou encore de mobilité des gamètes mâles.

Le spermogramme est un examen recueilli au laboratoire par masturbation, suite à une période d’abstinence de quelques jours.