Une fausse couche précoce correspond à l’interruption spontanée d’une grossesse au premier trimestre. Parce qu’elle peut survenir souvent avant même que la grossesse ne soit confirmée ou visible à l’échographie, elle peut être difficile à reconnaître.
Une fausse couche précoce est définie comme la perte d’une grossesse avant 12 semaines d’aménorrhée (SA), soit environ 10 semaines de grossesse. Elle résulte le plus souvent d’anomalies chromosomiques de l’embryon, empêchant son développement. Dans la grande majorité des cas, elle n’est pas liée à une action ou une erreur de la personne enceinte.
Les fausses couches précoces sont fréquentes : on estime qu’elles concernent environ 15 à 20 % des grossesses.
Aucun de ces signes ou symptômes n’est spécifique ou synonyme de fausse couche précoce. Elles peuvent être totalement asymptomatiques.
Les manifestations peuvent varier d’une personne à l’autre. Les symptômes les plus courants comprennent :
Spotting (quelques gouttes) ou saignements plus abondants.
Ils peuvent être rouge vif ou brunâtres.
Crampes ressemblant à des douleurs menstruelles.
Par exemple : nausées, tension mammaire, fatigue.
Dans certains cas, des tissus peuvent être éliminés par voie vaginale.
À noter : certains de ces signes existent aussi dans des grossesses évolutives. Une évaluation médicale est donc essentielle pour confirmer la situation.
Le diagnostic repose sur :
L’échographie permet de voir si la grossesse évolue normalement. Une échographie initiale doit être contrôlée après 10 à 15 jours car elle peut être trop précoce.
L’hormone hCG doit à peu près doubler environ toutes les 48 heures en début de grossesse (quand le taux est inférieur à 2000UI).
On réalise souvent deux dosages à 48 heures d’intervalle.
En résumé, le début de la grossesse peut être une période pleine d’incertitudes et parfois difficile à vivre. Mais il est important de se rappeler qu’une fausse couche, si elle survient, n’annonce pas forcément d’autres pertes à venir : la grande majorité des personnes mènent ensuite une grossesse tout à fait normale.
Les contrôles médicaux restent le meilleur moyen de s’assurer que tout évolue bien et d’être accompagnée avec confiance.
