Les fausses couches spontanées du premier trimestre concernent 10 à 15% des grossesses. Elles sont le plus souvent isolées avec un seul épisode au cours de la vie d’une femme mais cela peut être très douloureux à vivre. Dans cet article, nous explorerons comment les déceler et comment réagir.
En cas d’arrêt de grossesse ou fausse-couche, plusieurs types de symptômes peuvent apparaître sans être synonymes de fausse-couche comme :
Ces signes peuvent également être présents au cours d’une grossesse normale.
Il peut également arriver assez fréquemment que celle-ci soit asymptomatique, et la découverte se fait lors d’une échographie de contrôle.
La diminution des symptômes de grossesse (pesanteur mammaire, nausées …) n’est également pas toujours liée à une fausse-couche.
En cas de symptômes potentiellement évocateurs d’une fausse-couche, il vaut mieux rapidement consulter son gynécologue pour s’assurer du bon déroulement de la grossesse.
Au cours du 1er trimestre, selon le degré d’anxiété et le besoin de réassurance, il peut tout à fait être raisonnable, après discussion avec votre gynécologue, de programmer un contrôle échographique pour s’assurer de l’évolutivité de la grossesse tous les 10 15 jours avant l’échographie du 1er trimestre.
Par ailleurs, les signes qui doivent faire consulter en urgence à l’hôpital le plus proche sont :
Lors de la découverte d’une grossesse arrêtée en consultation, il existe deux types de traitements possibles :
Ensuite le bilan de fausse-couche est classiquement fait en cas de récidive, avec une recherche d’une cause immunitaire, génétique, d’une carence vitaminique, d’une maladie générale (diabète, hypothyroïdie) notamment. Ce bilan ne permet pas dans la plupart des cas de retrouver une cause, les fausse-couches étant majoritairement dues à la présence d’une anomalie chromosomique chez l’embryon.
Malgré le fait que cet évènement soit fréquent, il est très difficile émotionnellement. Une partie très importante de sa prise en charge passe par l’accompagnement du couple, éventuellement aidé par un psychologue afin de pouvoir aider pour cet épisode et débuter au mieux une prochaine grossesse.
Nos échanges avec les internautes
Britany
Publié le juillet 15, 2025
Cet article m’a vraiment rassurée, surtout après avoir vécu une fausse couche précoce qui m’a profondément marquée. Je ne savais pas que la cause la plus fréquente était un déséquilibre chromosomique, et qu’il s’agissait souvent d’un accident génétique sans lien avec la santé ou les actions de la mère. Ça m’a soulagée de lire que cela n’empêche pas une future grossesse normale. Merci pour ces informations claires, elles m’ont permis de mieux comprendre ce qui m’est arrivé et m’ont redonné espoir pour l’avenir.
Dr Fabien Krief
Publié le octobre 3, 2025
Bonjour,
Merci pour votre message. Je vous souhaite le meilleur pour la suite.
Dr Fabien KRIEF